TRANS-GENERATIVES2030 est une initiative de la Chaire UNESCO ARTEM-ICN en collaboration avec le CEREFIGE-Université de Lorraine.
La conférence aborde les enjeux durables d'inclusion, de diversité, et de création de connaissance participative, par l’intégration de l'art avec les sciences sociales et naturelles. Elle vise à construire un réseau régional, national et international de recherches, de pratiques et d’éducation qui introduisent les dimensions imaginaire, symbolique et esthétique dans les rationalités fonctionnelles, en vue de nourrir et d'influencer les processus de prise de décision pour des transformations durables.
Les communications s'inscrivent dans 3 axes :
(1) compréhension intégrative des écosystèmes environnement-humains-non humains grâce à des outils descriptifs avancés.
(2) conditions de collaborations entre les praticiens et les mondes de la recherche, de l’éducation et de l’art; analyse de situations réelles; co-conception de modèles innovants.
(3) expérimentations participatives à différentes échelles : individuelle, organisationnelle, communautaire, régionale, nationale, international
Enjeux de l’intervention
Accompagner l’entreprise dans l’identification/formalisation des conditions favorables à la mise en œuvre d’une AFEST afin qu’elle s’approprie pleinement la démarche et s’engage dans une organisation apprenante. En fonction des besoins propres à chaque entreprise notre accompagnement sera ajusté.
Adapter et personnaliser notre intervention en fonction de l’organisation du travail, du mode de management, des pratiques de transmission de compétences, de l’activité et des compétences à développer ;
Adopter une posture collaborative (alliance de travail) pour co-construire une analyse partagée de la situation avec les acteurs de l’entreprise et les conseillers OCAPIAT, à partir de l’existant et de l’état d’avancement de la fonction formation vers une organisation apprenante
ETAPES
0- Mise à plat des enjeux et des problématiques de l’entreprise - Présentation des fondements de la FEST
1 - Prise en compte de la stratégie de développement des compétences
2 - Analyse des pratiques des transmissions des compétences : leviers et contraintes (organisationnelles, techniques et temporelles)
3- Mobilisation des acteurs
Engagement - Coopération- Rôle - Besoins de professionnalisation
4 - Détection des situations apprenantes
Les compétences, l’aménagement, les points de vigilance
5 – Poursuite ou pas la démarche AFEST. Adaptation des préconisations, de la mobilisation des différents modules, de leur durée
Nos convictions
La question de la durabilité et la poursuite des objectifs de développement durable (SDG) nécessitent un effort global et collectif, en particulier dans le domaine de l’organisation sociale et économique et de la production de valeur. Cet effort est souvent entravé par l’attention excessive portées à la spécialisation et à l'individualisme au plan économique et social, qui conduit à la destruction des valeurs, matérielles comme immatérielles, au profit d'une accélération continue de la consommation et des cycles de péremption et de renouvellement des biens et services, y compris dans le domaine du bien commun et de la culture. La course à l’innovation induit des effets collatéraux pernicieux : l’effondrement les unes sur les autres des actions, des biens et des identités, écrasés successivement et réduits en déchets dévalorisés (Zsolnai 2014 ; Baumann, 2005). Un changement de mentalité est nécessaire, orienté vers l'inclusion et basé sur la reconnaissance de la différence et des frontières comme territoires à explorer. De nouveaux modèles de collaboration et de partenariats transdisciplinaires s’imposent, afin de permettre de faire face collectivement à la complexité dans une perspective durable (European Partners for the Environment (EPE), 2020), de favoriser une production de connaissances fondée sur une participation élargie et d’enraciner l'action dans la prise en compte de la diversité.
Nous proposons de traiter les questions du développement de l'inclusion, de l'exploration des différences individuelles, culturelles, philosophiques ou idéologiques, et de la création de connaissance participative, par l’intégration de l'art avec les sciences sociales et naturelles ou avec d’autres sources de connaissances (Unesco/MOST, 2020, Bridges). Seule une approche mobilisant toutes les capacités humaines, à la conjonction de l'imaginaire et du rationne peut favoriser une compréhension réellement interculturelle du changement, et fonder des approches plus inclusives dans le champ de l’organisation sociale, économique et culturelle. En nous appuyant sur la complexité descriptive, l'anticipation, le dysfonctionnement, la disruption, l’interdisciplinarité et la recherche d’alternatives, qui sont les moyens ordinaires de l’art, nous travaillons à transformer nos conceptions de l’humain et de ses relations au monde.
Néanmoins, il peut être difficile pour des organisations socio-économiques privées ou publiques, contraintes par la rareté du temps et des ressources de toutes sortes, encadrées par des schémas fonctionnalistes spécialisés, de mettre en place et de mener de telles approches atypiques et transdisciplinaires. Ce n’est que par l’expérimentation pratique que pourra se développer ce pont vers un avenir plus durable, ce que vise l’initiative TRANS-GENERATIVES 2030 : mobiliser l’art et l’imaginaire dans des contextes organisationnels et culturels concrets, pour faire émerger de nouvelles compréhensions et susciter une action responsable et durable, individuelle et collective.